Actualité
Les adhérents de la coopérative Biocer s’engagent pour maintenir leur outil 100% bio et indépendant
Réunis en assemblée générale, le 23 novembre dernier, les adhérents de Biocer ont rejeté le projet de fusion en préparation avec le groupe Natup depuis plusieurs mois. Un positionnement explicite des adhérents en faveur d’un outil économique indépendant 100% bio, malgré le contexte difficile que traverse la filière bio.
Des couverts pour gérer l’enherbement en bio
Dans le cadre du projet ABAC ((Agriculture Biologique (AB) – Agriculture de Conservation (AC)), un essai a été mise en place à Maretz (59) en 2023, dans l’objectif de gérer l’enherbement à l’aide de couverts implantés en inter-rang sur une parcelle en bio.
Olivier Devillers, producteur en grandes cultures à Gouzeaucourt (59)
Gouzeaucourt est la première commune à avoir obtenu le label « Territoire Bio Engagé » en région Hauts-de-France pour son pourcentage de surface agricole utile en bio. Olivier Devillers a participé à cette dynamique en convertissant progressivement les parcelles de la ferme familiale à compter de son installation, en 2018. Sa ligne de conduite : diversification, précaution et implication.
Bio en Hauts-de-France lance son podcast « Demain on sème »
Bio en Hauts-de-France lance une série de podcasts qui part à la rencontre des élus locaux, des agriculteurs et des acteurs locaux engagés dans leurs territoires pour répondre aux défis agricoles et alimentaires des Hauts-de-France.
Information concernant le fonds d'urgence bio volet 2 et erratum
Pour les producteur-ices ayant observé une dégradation de leur trésorerie et de leur EBE (double critère), une aide d'urgence a été mise en place par le gouvernement. Le dépot de dossier a été prolongé jusqu'au 29 septembre à 14h.
Influenza Aviaire Hautement Pathogène (IAHP) : le dispositif d’avance de l’indemnité est ouvert
A la suite de l’épizootie d’influenza aviaire 2022-2023, des mesures d’interdiction de mises en place de volailles ont été imposées au sein des zones réglementées. Pour les éleveurs situés au sein de ces zones, le gouvernement met en œuvre une indemnisation des pertes économiques consécutives à ces mesures.
Sophie Tabary, nouvelle présidente de Bio en Hauts-de-France
Notre réseau voit une partie de son conseil d’administration renouvelée avec à sa tête, un nouveau visage : Sophie Tabary, 33 ans, éleveuse laitière et maraîchère en bio sur le territoire Avesnois-Thiérache. Investie au sein de l’association depuis 2019 en tant qu’administratrice, elle prend la présidence à la suite de Christophe Caroux.
Amaury Beaudoin, éleveur laitier à Villers-sur-Auchy (60)
Installés en lait bio depuis 1995, Amaury et son épouse Hélène sont partis de loin, en reprenant une ferme sur le point de s’arrêter dans le Pays de Bray, région de bocage. En véritables pionniers du lait bio en région, et en plein contexte de crise de la vache folle pour démarrer, ils remontent leurs manches, s’appuient sur quelques personnes-ressources et prennent progressivement leurs marques. Amaury prône aujourd’hui les vertus de l’herbe, de l’autonomie et de l’agriculture durable.
La bonne viande est dans le pré
En bio comme en conventionnel, le marché des veaux laitiers est fragile : le prix des veaux est irrégulier et s’érode, en particulier pour les femelles et les races à faible gabarit (Jersiais, kiwi, …). L’évolution de la réglementation sur le transport des jeunes veaux pourrait menacer à terme le débouché espagnol, pourtant essentiel. De plus, le mode d'élevage actuel des veaux est critiquable du point de vue bien-être animal, souffre d’une image négative auprès du public et il est d'ailleurs interdit en agriculture biologique.
ABC : les expérimentations du québécois Sébastien Angers
Dans le cadre du projet ABAC, Bio en Hauts-de-France a invité Sébastien Angers, agriculteur québécois, pour une présentation de son parcours entre techniques, filières, expérimentations et réflexions sur l'agriculture plus globalement. C'est en toute sincérité qu'il s'est prêté à l'exercice. Retour sur ses expérimentations de cultures en corridor solaire, de courge sur mulch et de diversité végétale.
Dispositif de soutien d’urgence aux exploitations bio en difficulté
Le secteur de l’agriculture biologique fait face à des difficultés conjoncturelles et structurelles du fait d’un recul de la consommation bio et de l’augmentation des intrants consécutive à la guerre en Ukraine. Afin d’accompagner les exploitations bio risquant la déconversion, voire la faillite, un fonds d’urgence de 10 millions d’euros au niveau national est mis en place pour financer une aide de trésorerie forfaitaire exceptionnelle.
Portrait : Agnès Kindt, maraîchère bio à Houplines (59)
Alors qu’elle travaillait dans la recherche en écologie, c’est une annonce de l’AMAP de la Lys à Halluin, à la recherche d’un producteur, qui lui donne envie d’écrire une autre page, celle de la terre. Fille d’horticulteurs, elle prend alors le chemin de la production maraîchère : activité démarrée d’abord en couveuse, elle s’installe officiellement en 2013. Elle célébrera en juin les 10 ans de sa ferme avec ses « amapiens ».