Actualité
Influenza Aviaire Hautement Pathogène (IAHP) : le dispositif d’avance de l’indemnité est ouvert
A la suite de l’épizootie d’influenza aviaire 2022-2023, des mesures d’interdiction de mises en place de volailles ont été imposées au sein des zones réglementées. Pour les éleveurs situés au sein de ces zones, le gouvernement met en œuvre une indemnisation des pertes économiques consécutives à ces mesures.
Sophie Tabary, nouvelle présidente de Bio en Hauts-de-France
Notre réseau voit une partie de son conseil d’administration renouvelée avec à sa tête, un nouveau visage : Sophie Tabary, 33 ans, éleveuse laitière et maraîchère en bio sur le territoire Avesnois-Thiérache. Investie au sein de l’association depuis 2019 en tant qu’administratrice, elle prend la présidence à la suite de Christophe Caroux.
Amaury Beaudoin, éleveur laitier à Villers-sur-Auchy (60)
Installés en lait bio depuis 1995, Amaury et son épouse Hélène sont partis de loin, en reprenant une ferme sur le point de s’arrêter dans le Pays de Bray, région de bocage. En véritables pionniers du lait bio en région, et en plein contexte de crise de la vache folle pour démarrer, ils remontent leurs manches, s’appuient sur quelques personnes-ressources et prennent progressivement leurs marques. Amaury prône aujourd’hui les vertus de l’herbe, de l’autonomie et de l’agriculture durable.
La bonne viande est dans le pré
En bio comme en conventionnel, le marché des veaux laitiers est fragile : le prix des veaux est irrégulier et s’érode, en particulier pour les femelles et les races à faible gabarit (Jersiais, kiwi, …). L’évolution de la réglementation sur le transport des jeunes veaux pourrait menacer à terme le débouché espagnol, pourtant essentiel. De plus, le mode d'élevage actuel des veaux est critiquable du point de vue bien-être animal, souffre d’une image négative auprès du public et il est d'ailleurs interdit en agriculture biologique.
ABC : les expérimentations du québécois Sébastien Angers
Dans le cadre du projet ABAC, Bio en Hauts-de-France a invité Sébastien Angers, agriculteur québécois, pour une présentation de son parcours entre techniques, filières, expérimentations et réflexions sur l'agriculture plus globalement. C'est en toute sincérité qu'il s'est prêté à l'exercice. Retour sur ses expérimentations de cultures en corridor solaire, de courge sur mulch et de diversité végétale.
Dispositif de soutien d’urgence aux exploitations bio en difficulté
Le secteur de l’agriculture biologique fait face à des difficultés conjoncturelles et structurelles du fait d’un recul de la consommation bio et de l’augmentation des intrants consécutive à la guerre en Ukraine. Afin d’accompagner les exploitations bio risquant la déconversion, voire la faillite, un fonds d’urgence de 10 millions d’euros au niveau national est mis en place pour financer une aide de trésorerie forfaitaire exceptionnelle.
Portrait : Agnès Kindt, maraîchère bio à Houplines (59)
Alors qu’elle travaillait dans la recherche en écologie, c’est une annonce de l’AMAP de la Lys à Halluin, à la recherche d’un producteur, qui lui donne envie d’écrire une autre page, celle de la terre. Fille d’horticulteurs, elle prend alors le chemin de la production maraîchère : activité démarrée d’abord en couveuse, elle s’installe officiellement en 2013. Elle célébrera en juin les 10 ans de sa ferme avec ses « amapiens ».
Participez à l’AG de Bio en Hauts-de-France, mardi 11 avril à Aix-Noulette (62)
Un temps fort pour (re)découvrir les actions portées par l’association, appréhender son projet politique, rencontrer l’équipe salariée, les administrateurs, mais aussi d’autres adhérents engagés pour faire bouger les lignes.
Comment maintenir ou améliorer la durabilité de mon système légumier de plein champ en temps de crise ?
Dans un contexte de tension sur les marchés bio, en particulier en légumes, les partenaires du projet VivLéBio2 vous partagent une analyse de la situation et les leviers mobilisables à l’échelle de vos exploitations pour faire face à la crise actuelle.
La luzerne, une alliée contre le réchauffement climatique
En 2022, la sécheresse a impacté les éleveurs en limitant la production de fourrage. Ceux qui avaient de la luzerne et un peu d’humidité ont réussi à tirer leur épingle du jeu : c’est la seule plante qui a résisté, alors que les pâtures grillaient les unes après les autres. Voici quelques clés pour une luzerne bio productive.
L’autonomie protéique en France et en Belgique : quelle place pour la féverole bio ?
Dans le cadre du projet européen « Symbiose », Bio en Hauts-de-France et ses partenaires ont réuni près d’une cinquantaine de participants (coopératives, fabricants d’aliments du bétail, meuniers, agriculteurs, conseillers techniques, chercheurs…) pour échanger sur les opportunités agronomiques et économiques offertes par la féverole au service de plus d’autonomie protéique en Europe.
Raphaël Delva, polyculteur-éleveur associé de la ferme du Rivetin à Eplessier (80)
C’est au sein de l’ABP (Agriculture Biologique en Picardie) que Raphaël Delva fait son entrée dans le monde professionnel. Avec une vision claire : accumuler un peu d’expérience à l’extérieur, avant de revenir sur la ferme familiale aux côtés de son frère, dans une région où l’élevage laitier est peu présent. C’est chose faite : il a pris le relais de son père le 1er avril 2020.